PROLOGUE
Rafael
Il était un grand roi, le plus grand de tous.
Son empire s’étendait d’Est en Ouest, le soleil ne se couchait jamais sur ses terres, le ciel était son toit, la terre son parquet, son royaume était le plus beau et le plus juste de tous.
Il avait le don de converser avec toutes choses, qu’elles soient végétales, minérales ou animales, et celles-ci lui répondaient.
Ses terres étaient parcourues d’êtres heureux et amoureux.
Souvent, lorsqu’il marchait au bord d’un champ ou d’une rivière, il envoyait un baiser à ses sujets, et ceux-ci lui répondaient par un grand éclat de rire… Et il était heureux.
Il s’appelait Rafael, mais on le nommait : « l’idiot ».
Il était muet et n’avait pas d’amis.
Parfois Rafael bougeait ses lèvres comme pour converser et il rêvait tout éveillé, transparent, tristement invisible pour les autres, doué d’un don précieux, et seul aimé de dieu.
Hélas, les anges sont parfois oubliés des hommes, dès lors qu’ils ne portent ni ailes...ni couronnes.
Rafael
Il était un grand roi, le plus grand de tous.
Son empire s’étendait d’Est en Ouest, le soleil ne se couchait jamais sur ses terres, le ciel était son toit, la terre son parquet, son royaume était le plus beau et le plus juste de tous.
Il avait le don de converser avec toutes choses, qu’elles soient végétales, minérales ou animales, et celles-ci lui répondaient.
Ses terres étaient parcourues d’êtres heureux et amoureux.
Souvent, lorsqu’il marchait au bord d’un champ ou d’une rivière, il envoyait un baiser à ses sujets, et ceux-ci lui répondaient par un grand éclat de rire… Et il était heureux.
Il s’appelait Rafael, mais on le nommait : « l’idiot ».
Il était muet et n’avait pas d’amis.
Parfois Rafael bougeait ses lèvres comme pour converser et il rêvait tout éveillé, transparent, tristement invisible pour les autres, doué d’un don précieux, et seul aimé de dieu.
Hélas, les anges sont parfois oubliés des hommes, dès lors qu’ils ne portent ni ailes...ni couronnes.